•  

     
     

     LES COULEURS DU SILENCE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>

    Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace<o:p></o:p>

    En froissement de soie sur une peau de glace,<o:p></o:p>

    Où la peur métissait de ses griffes la trame.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et la tiède douceur vient givrer sur l’absence<o:p></o:p>

    En cristaux acérés, pénétrant tout mon cœur<o:p></o:p>

    Engorgé des viscères d’une vile rancœur,<o:p></o:p>

    Palpitant à mesure que le vide s’élance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>

    Tous les mots endormis n’espèrent qu’un soupir<o:p></o:p>

    Pour fusionner encore, rouler et se blottir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace,<o:p></o:p>

    Et je suis affamé, pétrifié dans ma chair<o:p></o:p>

    Aveuglé  par la nuit et toutes ses chimères.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    André LASSAGNE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     


    votre commentaire


  • MOTS…. ROSES

    Sous une lune blême,
    Je rêvasse, bohème,
    Répétant en moi-même,
    Ton doux nom de baptême
    Qui m’énonce ce problème :
    Mes mots, dis-tu, tu aimes,
    Mes mots eux aussi t’aiment,
    Me fournissent le thème
    Pour t’écrire ce poème.
    Qui te dit que je t’aime,
    Sans y voir anathème.
    Et ces mots que je sème,
    Sur papier couleur crème,
    Porteront ce soir même
    A, ton nerveux système,
    Pour une fois énième
    Ce dont ils sont l’emblème :
    Te coiffer d’un diadème !

    André Lassagne
     


    votre commentaire
  • TEMPS

     

    O ! temps majestueux, toi que rien arrête,

    Impavide sablier sans jour de fête. .

    Fossoyeur de la vie et des fols espoirs ;

    Impalpable, invisible dans le jour, le noir

    Tu es seul maître de nos pâles destinées,

    Quelle âme diabolique t’as donc crée ?

    La course contre toi est vaine entreprise

    Contre vents et marées tu ne lâche prise.

    Tu m’a pris au berceau, à mon temps zéro ;

    Tu m’a laissé croître, enfant puis ado,

    Il ma même semblé durant des années

    Que ta course effrénée s’était arrêtée.

    Mais c’était illusion, rien ne s’est perdu.

    Dans mon miroir, je me vois tempes chenues

    Paupières abaissées, rides prononcées,

    Front dégarni, le cheveu clairsemé.

    C’est l’ultime final, l’amorce du déclin,

    Bien orchestré et programmé par tes soins.

    Combien de grains reste-t-il au sablier ?

    Avant que tu ne sorte de ton tablier

    La Camarde et son immense faux

    Qui viendra enfin remédier à mes maux .

     

    André Lassagne


       :          

    votre commentaire
  •      

    <ALIGN=CENTER>

    L’ABSENCE

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un voile de tristesse occulte le soleil,<o:p></o:p>

    La nuit elle, ne m’apporte qu’un pâle sommeil.<o:p></o:p>

    Au réveil, le matin  même les oiseaux<o:p></o:p>

    Ne m’égaient plus par leurs trilles et leurs trémolos,<o:p></o:p>

    Je n’entends plus le bruissement de la ramée<o:p></o:p>

    Sous le souffle du zéphir agitant la forêt.<o:p></o:p>

    Interné volontaire dans un monde de silence,<o:p></o:p>

    Lamentablement m’apitoie sur ma souffrance,<o:p></o:p>

    J’erre tel un étranger, dans un monde fané<o:p></o:p>

    Insensible aux manifestations de gaieté,<o:p></o:p>

    Comptant les jours, attendant avec espérance<o:p></o:p>

    Ton retour. Mettant fin à ce mal ,  ton absence.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    André Lassagne

          


    votre commentaire
  • ASLA

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Tu es là, fidèle compagne

    Avec moi, dans cette campagne.<o:p></o:p>

    Nous vivons quasiment reclus<o:p></o:p>

    De la ville faisant le refus.<o:p></o:p>

    Tu partage tous mes repas,<o:p></o:p>

    Même mon lit ne te déplait pas !<o:p></o:p>

    De belles et longues promenades<o:p></o:p>

    Emaillées de mille gambades<o:p></o:p>

    Agrémentent notre vie <o:p></o:p>

    Chassant tous nos soucis.<o:p></o:p>

    C’est encore toi les jours d’ennui<o:p></o:p>

    Qui avec ton humeur réjouie,<o:p></o:p>

    Me redonne la gaieté<o:p></o:p>

    En faisant mille simagrées.<o:p></o:p>

    Il ne te manque que la parole,<o:p></o:p>

    Non ! Ce serai bien trop drôle !<o:p></o:p>

    Toi, venue de la S.P.A<o:p></o:p>

    De ton amour me comble : ASLA ;<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique