-
Par ahel41 le 22 Décembre 2008 à 16:57
LES COULEURS DU SILENCE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>
Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace<o:p></o:p>
En froissement de soie sur une peau de glace,<o:p></o:p>
Où la peur métissait de ses griffes la trame.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Et la tiède douceur vient givrer sur l’absence<o:p></o:p>
En cristaux acérés, pénétrant tout mon cœur<o:p></o:p>
Engorgé des viscères d’une vile rancœur,<o:p></o:p>
Palpitant à mesure que le vide s’élance.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>
Tous les mots endormis n’espèrent qu’un soupir<o:p></o:p>
Pour fusionner encore, rouler et se blottir.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace,<o:p></o:p>
Et je suis affamé, pétrifié dans ma chair<o:p></o:p>
Aveuglé par la nuit et toutes ses chimères.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
André LASSAGNE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
votre commentaire -
Par ahel41 le 9 Février 2007 à 23:14
MOTS . ROSES
Sous une lune blême,
Je rêvasse, bohème,
Répétant en moi-même,
Ton doux nom de baptême
Qui ménonce ce problème :
Mes mots, dis-tu, tu aimes,
Mes mots eux aussi taiment,
Me fournissent le thème
Pour técrire ce poème.
Qui te dit que je taime,
Sans y voir anathème.
Et ces mots que je sème,
Sur papier couleur crème,
Porteront ce soir même
A, ton nerveux système,
Pour une fois énième
Ce dont ils sont lemblème :
Te coiffer dun diadème !
André Lassagne
votre commentaire -
Par ahel41 le 15 Septembre 2005 à 19:25
TEMPS
O ! temps majestueux, toi que rien arrête,
Impavide sablier sans jour de fête. .
Fossoyeur de la vie et des fols espoirs ;
Impalpable, invisible dans le jour, le noir
Tu es seul maître de nos pâles destinées,
Quelle âme diabolique tas donc crée ?
La course contre toi est vaine entreprise
Contre vents et marées tu ne lâche prise.
Tu ma pris au berceau, à mon temps zéro ;
Tu ma laissé croître, enfant puis ado,
Il ma même semblé durant des années
Que ta course effrénée sétait arrêtée.
Mais cétait illusion, rien ne sest perdu.
Dans mon miroir, je me vois tempes chenues
Paupières abaissées, rides prononcées,
Front dégarni, le cheveu clairsemé.
Cest lultime final, lamorce du déclin,
Bien orchestré et programmé par tes soins.
Combien de grains reste-t-il au sablier ?
Avant que tu ne sorte de ton tablier
La Camarde et son immense faux
Qui viendra enfin remédier à mes maux .
:
votre commentaire -
Par ahel41 le 10 Septembre 2005 à 22:41
<ALIGN=CENTER>
LABSENCE
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Un voile de tristesse occulte le soleil,<o:p></o:p>
La nuit elle, ne mapporte quun pâle sommeil.<o:p></o:p>
Au réveil, le matin même les oiseaux<o:p></o:p>
Ne mégaient plus par leurs trilles et leurs trémolos,<o:p></o:p>
Je nentends plus le bruissement de la ramée<o:p></o:p>
Sous le souffle du zéphir agitant la forêt.<o:p></o:p>
Interné volontaire dans un monde de silence,<o:p></o:p>
Lamentablement mapitoie sur ma souffrance,<o:p></o:p>
Jerre tel un étranger, dans un monde fané<o:p></o:p>
Insensible aux manifestations de gaieté,<o:p></o:p>
Comptant les jours, attendant avec espérance<o:p></o:p>
Ton retour. Mettant fin à ce mal , ton absence.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
André Lassagne
votre commentaire -
Par ahel41 le 10 Août 2005 à 18:08
ASLA
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Tu es là, fidèle compagne
Avec moi, dans cette campagne.<o:p></o:p>
Nous vivons quasiment reclus<o:p></o:p>
De la ville faisant le refus.<o:p></o:p>
Tu partage tous mes repas,<o:p></o:p>
Même mon lit ne te déplait pas !<o:p></o:p>
De belles et longues promenades<o:p></o:p>
Emaillées de mille gambades<o:p></o:p>
Agrémentent notre vie <o:p></o:p>
Chassant tous nos soucis.<o:p></o:p>
Cest encore toi les jours dennui<o:p></o:p>
Qui avec ton humeur réjouie,<o:p></o:p>
Me redonne la gaieté<o:p></o:p>
En faisant mille simagrées.<o:p></o:p>
Il ne te manque que la parole,<o:p></o:p>
Non ! Ce serai bien trop drôle !<o:p></o:p>
Toi, venue de la S.P.A<o:p></o:p>
De ton amour me comble : ASLA ;<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique