DILEMME

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Oriabel ou Claudette, deux jolis prénoms          <o:p></o:p>

Mais duquel user sans déplaisir ?<o:p></o:p>

Les deux ravissent et  sont de renom,<o:p></o:p>

Il m’est difficile de choisir.<o:p></o:p>

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Ils viennent tout droit du moyen-âge<o:p></o:p>

Ont traversé les siècles sans rides,<o:p></o:p>

Ont étés portés dans tous les âges,<o:p></o:p>

Dans tout pays, ils sont apatrides.<o:p></o:p>

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Mais ça ne résous le dilemme<o:p></o:p>

Devant lequel je suis et languis<o:p></o:p>

Oriabel, Bien oui, certes je l’aime<o:p></o:p>

Mais Claudette attise mon désir.<o:p></o:p>

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Seulement il  cause un déplaisir<o:p></o:p>

A la personne  qui doit le porter

Je n’arriverais pas à choisir,<o:p></o:p>

Il va bien me falloir renoncer.<o:p></o:p>

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Et comme la peur donne des ailes<o:p></o:p>

Pour ne point jamais lui déplaire<o:p></o:p>

Du joli surnom de « Ma gazelle »<o:p></o:p>

J’userais sans aucun commentaire.<o:p></o:p>

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André LASSAGNE<o:p></o:p>

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Tu semble sortie d’un petit livre d’images,<o:p></o:p>

Un sourire radieux éclaire ton beau visage<o:p></o:p>

Entouré, comme nimbé, par tes blonds cheveux,<o:p></o:p>

Illuminé  par l’éclat pur de tes yeux bleus.<o:p></o:p>

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Tu cours tu ries aux éclats comme une bouffonne,<o:p></o:p>

Ta voix, juvénile chargée de malice résonne<o:p></o:p>

Limpide et claire comme l’eau d’une fontaine<o:p></o:p>

M’entraîne à venir vers toi, ma petite reine<o:p></o:p>

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Du haut de tes deux ans, tu veux tout régenter<o:p></o:p>

Tu découvres le monde, rien ne doit t’échapper.<o:p></o:p>

Tout est prétexte à rire, tout pour toi devient jeu<o:p></o:p>

Tu réjouis tout le monde, les jeunes et les vieux.<o:p></o:p>

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Lorsque que tu arrive, avec ton beau sourire,<o:p></o:p>

Cet instant offert vaut plus que tout un empire.<o:p></o:p>

Ton rire, clair  et pur comme l’eau d’une source,<o:p></o:p>

Entraîne tout le monde dans ta folle course.<o:p></o:p>

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Tu n’es que joie, bonheur, près de toi je suis roi,<o:p></o:p>

Rien ne compte plus, il n’existe plus que toi !<o:p></o:p>

Puisses-tu encore longtemps égayer mes jours,<o:p></o:p>

Me combler de tes faveurs, ta joie, ton amour.<o:p></o:p>

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André Lassagne<o:p></o:p>

.<o:p></o:p>

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ELUCUBRATION

Qui es-tu, toi qui m'écoute

enlève-moi ce doute ?

serais-tu là par hasard,

éffaré, perdu, hagard.

Où bien est-ce par envie

car tu aimes la poésie ?

Qui que tu sois tu es là !

Nous n'irons point au delà.

Entre donc dans ce monde,

pénètre dans la ronde

des mots, espiègles et lutins

du poète, qui mutin

jongle, avec le plaisir,

la joie, l'envie, le désir

de dérider ton esprit

et d'agrémenter ta vie.

Des pieds, un vers, une rime,

tout çà n'est pas un crime.

Mais grâce à Erato

qui guide mes trémolos

devient un beau poème

que j'aimerais que tu aimes.

André Lassagne

L'océan de tes yeux

Dans l'ocean de tes yeux,

Une infinie tendresse.

Dans l'ocean de tes yeux,

Une infinie caresse.

Tout un monde merveilleux,

Bleu et clair comme l'azur

évoque les lagons bleus

les cieux éthérés et purs.

L'éclat de tes prunelles

tel un phare rayonnant,

guide la caravelle

de mon bel amour naissant

Et, m'attire tel un feu

dans l'océan de tes yeux.

André Lassagne