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LES COULEURS DU SILENCE<o:p></o:p>
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Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>
Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace<o:p></o:p>
En froissement de soie sur une peau de glace,<o:p></o:p>
Où la peur métissait de ses griffes la trame.<o:p></o:p>
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Et la tiède douceur vient givrer sur l’absence<o:p></o:p>
En cristaux acérés, pénétrant tout mon cœur<o:p></o:p>
Engorgé des viscères d’une vile rancœur,<o:p></o:p>
Palpitant à mesure que le vide s’élance.<o:p></o:p>
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Les couleurs du silence ont habillé mon âme,<o:p></o:p>
Tous les mots endormis n’espèrent qu’un soupir<o:p></o:p>
Pour fusionner encore, rouler et se blottir.<o:p></o:p>
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Je n’entends plus le feu qui maculait l’espace,<o:p></o:p>
Et je suis affamé, pétrifié dans ma chair<o:p></o:p>
Aveuglé par la nuit et toutes ses chimères.<o:p></o:p>
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André LASSAGNE<o:p></o:p>
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MOTS . ROSES
Sous une lune blême,
Je rêvasse, bohème,
Répétant en moi-même,
Ton doux nom de baptême
Qui ménonce ce problème :
Mes mots, dis-tu, tu aimes,
Mes mots eux aussi taiment,
Me fournissent le thème
Pour técrire ce poème.
Qui te dit que je taime,
Sans y voir anathème.
Et ces mots que je sème,
Sur papier couleur crème,
Porteront ce soir même
A, ton nerveux système,
Pour une fois énième
Ce dont ils sont lemblème :
Te coiffer dun diadème !
André Lassagne
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